Compétition officielle

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Dans Compétition Officielle, le comique de situation vient de cette observation du réel, que le duo de réalisateurs grossit à la loupe, en imaginant des situations foldingues, sans franchir la ligne qui les ferait dévier vers la grosse blague. Les trouvailles sont à la limite du crédible et, si l’on y croit, c’est parce que les acteurs tirent parfaitement bien, et juste ce qu’il faut, sur les ficelles.

Penélope Cruz se renouvelle, incarnant avec un brin de sadisme une réalisatrice prête à tout pour que ses acteurs donnent le “meilleur” d’eux-mêmes – par ailleurs, physiquement, elle quitte son masque de madone pour une allure plus déjantée, avec de longs cheveux frisés.

Quant à Antonio Banderas et à Oscar Martinez, ils se livrent à un numéro d’introspection jouissif, déconstruisant le jeu de l’acteur, nous donnant à voir les coulisses du métier, là encore au prisme de la caricature.

Le Monde

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