Jeudi 17 février > 14h30 

Jeudi du cinéma

Séance suivie d’une discussion

Tarif unique : 4.80€

DEPUIS PRÈS D’UN DEMI-SIÈCLE, LA MAMAN ET LA PUTAIN HANTE LE CINÉMA

Faisant figure de totem pour les cinéphiles et les cinéastes – français mais pas seulement… Le culte qu’il génère auprès de celles et ceux qui font le cinéma aujourd’hui est international, la liste de ses fans, génération après génération, donne le tournis : cela va de Wim Wenders à Michael Haneke, de Jane Campion à Claire Denis, de Jim Jarmusch à Jacques Audiard, de John Waters à Gaspar Noé, à Noah Baumbach, à Cédric Klapisch, à Guillermo Del Toro…

49 ans après le scandale suscité lors de sa présentation à Cannes en mai 1973 (le film repart avec le Grand Prix spécial du jury et le Prix de la critique internationale), 40 ans depuis la disparition prématurée de Jean Eustache, en novembre 1981, La Maman et la Putain n’en finit pas de nous “parler”. Il était pourtant devenu rare depuis sa sortie, jamais encore restauré. Il n’en a pas moins continué de symboliser quelque chose comme un absolu du cinéma d’auteur, du cinéma de chambre, du cinéma de la rencontre. Quel que soit l’endroit par lequel on le prenne, il subjugue : sa durée est hors-norme (trois heures quarante), son noir et blanc a quelque chose d’originel et de fantomatique.

Son jeu (centré pour l’essentiel autour de trois acteurs : Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Bernadette Lafont) est anticonformiste dans sa façon de refuser le naturalisme sans pour autant se refuser au sentiment. Sa mise en scène épurée, toute entière dans la retenue, retrouve l’assurance magnétique des classiques, ces “fondamentaux” qu’Eustache admirait plus que tout : Renoir, Lubitsch, Guitry, Pagnol, Mizoguchi, Lang, Dreyer, Murnau…

Dans une totale économie de moyens, la mise en scène de Jean Eustache, par un découpage rigoureux, se mettait toute entière à la disposition d’un “texte de feu”, selon les mots de Bernadette Lafont. Texte qui servira de réceptacle à la génération qui a fait mai 68, comme à celles qui lui ont depuis succédé, jusqu’à la nôtre.

Extrait du dossier de presse – Sonia Buchman

 

La maman et la putain

de Jean Eustache
Avec Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun
France I 1973 I 3h40

Alexandre, jeune oisif, vit avec (et aux crochets de) Marie, boutiquière sensiblement plus âgée que lui. Il aime encore Gilberte, étudiante qui refuse la demande en mariage qu’il lui fait en forme d’expiation. Il accoste, alors qu’elle quitte une terrasse, Veronika, interne à Laennec. « Je me laisse facilement aborder, comme vous avez pu le constater (…) Je peux coucher avec n’importe qui, ça n’a pas d’importance. » Marie accepte, quoique difficilement, de partager son homme avec elle.

En partenariat avec la Mission Seniors de Dunkerque

horaires des séances

  • Mercredi 15 juin 16h15
  • Dimanche 19 juin 18h15
  • Lundi 20 juin 14h30
  • Mardi 28 juin 14h30

Samedi 22 janvier 21h – séance unique

bande-annonce

 

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