Du 19 au 25 janvier 2022
Festival Télérama
Programmation de 9 films au tarif de 3,50€ sur présentation du Pass Télérama
En partenariat avec L’AFCAE (Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai)
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Le cinéma iranien recouvre aujourd’hui plusieurs réalités entre les films tournés à l’intérieur de l’Iran de manière officielle ou clandestine, ceux réalisés par des cinéastes en exil ou encore ceux de la diaspora.
Ours d’or au festival de Berlin en 2019, Le Diable n’existe pas de Mohammad Rasoulof s’inscrit à la croisée de ces différents courants. En effet, à travers quatre histoires qui se déroulent à Téhéran ou en province, le film aborde la question de la peine de mort et s’interroge sur le prix de la liberté. Le cinéaste déjoue le manichéisme d’un discours militant pour affirmer sa croyance dans la prise de conscience par le spectateur d’une situation douloureuse.
On retrouve dans cette œuvre plusieurs caractéristiques du cinéma iranien : des personnages complexes, des relations intergénérationnelles, des dilemmes intérieurs, le jeu des apparences et de la vérité, des figures féminines marquantes.
Nous chercherons à travers cette leçon de cinéma à montrer la place singulière de Mohammad Rasoulof dans le cinéma iranien d’aujourd’hui.
Docteur en cinéma, Bamchade Pourvali enseigne à l’université Gustave Eiffel. Auteur d’ouvrages sur Chris Marker, Jean-Luc Godard et Wong Kar-wai, il dirige le site “Iran ciné panorama” (www.irancinepanorama.fr).
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Le Diable n’existe pas
de Mohammad Rasoulof
avec Ehsan Mirhosseini, Shaghayegh Shourian,
Kaveh Ahangar
Allemagne, République Tchèque, Iran I 2021 I 2h32 I vostf
Iran, de nos jours. Heshmat est un mari et un père exemplaire mais nul ne sait où il va tous les matins. Pouya, jeune conscrit, ne peut se résoudre à tuer un homme comme on lui ordonne de le faire. Javad, venu demander sa bien-aimée en mariage, est soudain prisonnier d’un dilemme cornélien. Bharam, médecin interdit d’exercer, a enfin décidé de révéler à sa nièce le secret de toute une vie. Ces quatre récits sont inexorablement liés. Dans un régime despotique où la peine de mort existe encore, des hommes et des femmes se battent pour affirmer leur liberté.
Ours d’Or – Festival de Berlin 2020
- coup de coeur
Présentez à la caisse, dûment rempli, le pass pour deux personnes que vous trouverez dans le Télérama du 12 janvier 2022 ou sur le site (www.telerama.fr). Vous recevrez en échange une carte valable jusqu’au 25 janvier, qui vous permettra de bénéficier du tarif de 3,50€ par personne et par séance.
horaires des séances
Mardi 26 octobre 19h45 – Leçon de cinéma
- Jeudi 20 janvier 19h30
- Vendredi 21 janvier 15h40
- Dimanche 23 janvier 19h50