jeudi 27 juin > 19h30
rencontre
Dans le cadre des commémorations des 30 ans du génocide des Tutsis
En présence du réalisateur
En partenariat avec le Festival international du Film Indépendant Cinémondes
“Le tournage a commencé fin 2019. Je voulais faire ce documentaire de toute façon. Pour parler de cinéma, je pense que l’Assemblée est un lieu formidable de théâtre. C’est un lieu que je voulais filmer. En même temps, c’est un lieu trompeur. En réalité, il ne s’y passe pas grand-chose. En vérité, ce n’est pas là que se fait la loi. Il fallait que je trouve quelque chose qui faisait que ce décor s’anime. Une mission parlementaire était l’occasion de ça. Parce qu’on pouvait faire de l’intérieur et de l’extérieur. Deux situations, dans l’hémicycle et ce qui se passe dehors, et les deux se répondent. Ensuite, j’ai un personnage. Moi, je ne fais pas de film si je n’ai pas un méchant. Ou, du moins, un personnage interlope dont on ne sait pas quoi penser. C’est là que ça devient intéressant. Là, il y a moi, fil narratif, et Bruno Bonnell, député En Marche. Un peu Laurel et Hardy. Un plutôt filiforme et l’autre plutôt bien enveloppé, ça fait un tandem qui devient intéressant à filmer. Donc déjà, il y a la volonté de filmer cette histoire-là. Avec les femmes que l’on va rencontrer sur le chemin et dont on va tenter de transformer un peu l’état des choses. Puis la crise du Covid surgit. Au début, comme tout le monde, on est à l’arrêt. Mais des auxiliaires de vie m’appellent. Elles me disent “on n’a pas de masques, pas de gants, pas de gel hydroalcoolique. On continue de faire notre boulot et on n’est pas dans les professions prioritaires.” Il y a tout ça. J’appelle Bruno Bonnell, Gilles, le co-réalisateur, et je dis : “C’est maintenant qu’on doit les voir. Elles tiennent le pays.”
Extrait de l’interview de F. Ruffin pour le journal La Nouvelle République
Une des mille collines
de Bernard Bellefroid
Documentaire
Belgique, France I 2024 I 1h20 I vostf
Ils ignoraient qu’au Rwanda être né Tutsi était un crime. Les vies de Fiacre, Fidéline et Olivier se sont arrêtées en 1994. Aux derniers jours de ces enfants se mêlent trois temps : la mémoire du génocide, les procès Gacaca de 2005 et la résilience du village où ceux qui ont exterminé et ceux qui ont aimé reprennent une vie commune. Le film tente d’approcher une vérité, de restaurer leur existence et l’histoire d’une colline pour toutes les collines.
En partenariat avec la Mission Sénior de la Ville de Dunkerque
horaires des séances
- Mercredi 4 décembre 17h15 / 21h
- Jeudi 5 décembre 16h45
- Vendredi 6 décembre 16h / 19h10 séance en présence du réalisateur
- Samedi 7 décembre 14h30 / 19h10
- Dimanche 8 décembre 18h15
- Lundi 9 décembre 16h30 / 21h
- Mardi 10 décembre 12h10 / 16h15
- Mercredi 11 décembre 17h15
- Jeudi 12 décembre 21h
- Vendredi 13 décembre 18h30
- Samedi 14 décembre 19h
- Dimanche 15 décembre 14h / 21h
- Lundi 16 décembre 16h45 / 19h
- Mardi 17 décembre 12h10 / 19h
- Mercredi 18 décembre 16h30
- Jeudi 19 décembre 19h
- Samedi 21 décembre 17h
- Lundi 23 décembre 17h
Jeudi 27 juin 19h30 – séance unique