Dimanche 15 décembre > 16h15
Toiles de Maître / Cycle Alain Delon
Film suivi d’une conférence de Thierry Cormier
Avec le soutien de De la suite dans les images
Distance et incarnation
D’un côté une distance difficile à mesurer, entre le comédien, Alain Delon, et certains de ses plus grands rôles qui semblent s’opposer au personnage médiatique ; de l’autre les incarnations marquantes d’un homme blessé qui jalonnent l’histoire du cinéma.
Il y a la beauté d’un corps et d’un visage, il y a aussi un démiurge autoproclamé : Delon est tout entier cet « Ange déchu » de cinéma révélé par René Clément et Luchino Visconti, représenté jusqu’à l’épure par Jean-Pierre Melville, confirmé et caricaturé par tant d’autres, à commencer par lui-même !
Et puis il y a ce regard, presque « caméra », occurence visuelle d’une blessure profonde, sondé par ces cinéastes qui ont choisi de filmer la dimension tragique de ce comédien.
Le tueur, le professeur et l’usurpateur : trois rôles, trois films et de nombreux extraits d’une filmographie tout autant exemplaire que, avouons-le, parfois consternante, pour aller à la recherche de ce comédien paradoxal.
Thierry Cormier
Le Samouraï
de Jean-Pierre Melville
avec Alain Delon, François Périer, Nathalie Delon
France, Italie | 1967 | 1h45
Jef Costello, dit le Samouraï est un tueur à gages. Alors qu’il sort du bureau où git le cadavre de Martey, sa dernière cible, il croise la pianiste du club, Valérie. En dépit d’un bon alibi, il est suspecté du meurtre par le commissaire chargé de l’enquête. Lorsqu’elle est interrogée par celui-ci, la pianiste feint ne pas le reconnaître. Relâché, Jeff cherche à comprendre la raison pour laquelle la jeune femme a agi de la sorte.
- coup de coeur