Dimanche 9 février > 16h45
Toiles de Maître / Hommage à David Lynch
Film suivi d’une conférence de Thierry Cormier
Avec le soutien de De la suite dans les images
David Lynch et moi !
Ou l’autofiction d’un spectateur
“Bien malin celui qui prétendra expliquer le cinéma
de David Lynch, de donner les clés de ses films ou simplement l’interpréter. Ce serait au mieux prétentieux et au pire un contresens”.
Voilà ce que j’écrivais, il y a quelques années, pour un cycle de conférences autour de son oeuvre. Je maintiens aujourd’hui ces quelques lignes, d’autant plus depuis son récent décès, car nous aurons tout entendu : théories, analyses, exégèses, redites et répétitions. Il y a ceux qui ont voulu l’expliquer doctement et d’autres qui l’ont raconté maladroitement.
Mais dans ce torrent hagiographique et verbeux, heureusement, des souvenirs sont apparus.
Parler de Lynch c’est d’abord parler de soi…
Le cinéma de Lynch ne s’explique pas, il se ressent, s’adressant d’abord à nos émotions, à notre corps, à notre vie : c’est une relation rare et intime.
C’est le cinéma qui m’a construit, voire, qui m’a caractérisé… Lynch y est pour quelque chose. Je l’ai “connu”… Je vous parlerai de mon intimité, de mon deuil, et de mon bonheur de l’avoir côtoyé : de ma jeunesse à ma vieillesse.
C’est donc cette histoire lynchienne de ma vie de spectateur que je vous propose de regarder avec moi : un hommage tout à fait subjectif où je ne vous expliquerai rien mais où je vous dirai tout…
Thierry Cormier
Lost highway
de David Lynch
avec Richard Pryor, Lucy Butler, Bill Pullman
France, USA | 1997 | 2h15 | vostf & en version restaurée
Interdit – 12 ans
Un bunker chic et silencieux assis sur les collines de Los Angeles. Un couple – Fred, saxophoniste dépressif et Renée – reçoit une cassette vidéo de la façade de leur maison. Puis une seconde, filmée depuis leur chambre, où on les voit dormir. Puis une dernière, qui suggère, dans un déferlement de sang, que Fred aurait assassiné Renée.
- coup de coeur