Jeudi 19 juin > 20h30
avant-première
Dans le cadre des Rencontres Professionnelles organisées par De la suite dans les images et en partenariat avec l’ADRC
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Jafar Panahi (né le 11 juillet 1960) est un réalisateur, scénariste et monteur iranien. Il devient l’assistant d’Abbas Kiarostami sur le tournage d’Au travers les oliviers (1994).
Il atteint sa reconnaissance internationale avec son premier long métrage, Le Ballon blanc (1995), présenté en première à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Le film remporte la Caméra d’Or cette année-là. Bien que ses films soient souvent interdits dans son propre pays, il continue à recevoir une reconnaissance internationale. Ses films sont connus pour leur perspective humaniste de la vie en Iran, souvent axée sur les difficultés des enfants, des pauvres et des femmes. Après plusieurs années de conflit avec le gouvernement iranien au sujet du contenu de ses films, Panahi est arrêté en mars 2010, puis accusé de propagande contre le gouvernement iranien. Il est condamné à une peine de six ans de prison et à une interdiction de 20 ans de réaliser des films, d’écrire des scénarios et de donner toute forme d’interview aux médias iraniens ou étrangers.
Il a remporté de nombreux prix, dont le Léopard d’or au Festival international du film de Locarno pour Le Miroir (1997), le Lion d’or au Festival du film de Venise pour Le Cercle (2000), le prix Un certain regard pour Sang et or à Cannes (2003) et l’Ours d’argent au Festival international du film de Berlin pour Hors jeu (2006). En février 2013, le Festival allemand lui décerne l’Ours d’argent du meilleur scénario pour Rideau fermé. Deux ans plus tard, il reçoit cette fois l’Ours d’or pour Taxi Téhéran (2015). Trois visages (2018) est récompensé par le prix du meilleur scénario à Cannes 2018.
En 2025, il remporte la Palme d’Or pour Un simple accident.
(Sources : Luxembourg City Film Festival)
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Un simple accident
De Jafar Panahi
avec Vahid Mobasheri, Maria Afshari, Ebrahim Azizi
France, Luxembourg, Iran I 2025 I 1h41
Dans le long métrage, tourné clandestinement à Téhéran, le réalisateur raconte le martyre des prisonniers iraniens à travers une épopée en camionnette. Dans cette estafette se trouve un homme que Vahid, un ouvrier autrefois arrêté parce qu’il réclamait simplement qu’on lui paie son salaire, a reconnu comme son tortionnaire, au petit grincement de la prothèse de sa jambe. L’homme a torturé, humilié, violé.
Palme d’Or – Festival de Cannes 2025
- coup de coeur
